mardi 28 décembre 2010
lundi 27 décembre 2010
Ariane had asked Santa for a real camera at Christmas. He brought it at grandpa's home. As soon as she unwrapped it she went on a shooting spree aiming at everything in sight.
Grandpa shooting the shooterHer new drinking, crying and wetting doll
An artistic blurr of her new talking doll
She even toasted her talents.
Four shots out of 217 uploaded for posterity on my computer.
vendredi 24 décembre 2010
mercredi 22 décembre 2010
Un début
Jour 1 de 40 ans.
Franc, envahissant, tonitruant…et un peu déroutant, le rire du juge en chef de la Cour Juvénile de Montréal emplit le bureau où votre humble serviteur passait une entrevue de sélection. Le substitut du procureur général, présent à la procédure, esquissa un sourire un peu narquois. Jusque là, pourtant, tout baignait dans l’huile. J’avais l’expérience des jeunes, surtout en milieu défavorisé, mon aumônier scout m’avait donné une lettre attestant de mes bonne vie et mœurs et de mon engagement social; mon député, ministre du gouvernement au pouvoir, m’avait fourni une lettre vantant mes vertus civiques (j’avais voté aux dernières élections). Mon aumônier me connaissait, le député ne m’avait jamais vu mais, à l’époque, pas de lettre du député, surtout d’un député de l’Union Nationale, le parti au pouvoir, pas d’emploi dans la fonction publique.
L’hilarité du bon juge provenait d’une remarque qu’en toute honnêteté et naïveté j’avais faite. Quand il m’avait dit :«Vous êtes engagé, vous remplissez toutes les conditions, quand pouvez-vous commencé? », j’avais dit -Mais je n’ai aucun diplôme universitaire-, le magistrat, une foi son fou rire éteint avait rétorqué : « Costopoulos, pensez-vous qu’aux salaires qu’on paie nous puissions exiger des diplômes? » Donc, 2 semaines plus tard, le 3 mars 1954, je prêtais serment de fidélité à la Couronne et devenais constable spécial de la Cour Juvénile au salaire annuel astronomique de 1800$. Ce statut me permettais de mener des enquêtes, d’intervenir au tribunal, de porter plainte pour obstruction contre les gens qui refusaient de répondre à mes questions dans l’exercice de mes fonctions. Je profitais aussi d’un carnet mensuel de 99 tickets spéciaux pour les tramways et autobus de la ville de Montréal.
En retour de ces privilèges, je devais être à la disposition des juges de 8:00am au départ du dernier juge, vers 15 :00 normalement, du lundi au vendredi; les samedis, nous devions être disponibles de 8 :00 à 13:00. En dehors de ces heures, nous devions faire nos enquêtes et rédiger nos rapports et recommandations pour la disposition des cas. Nous devions aussi assurer le suivi des jeunes en période de probation et l’évolution de ceux référés en institution de rééducation ou famille d’accueil, une soixantaine de dossiers par mois bon an mal an.
Ce jour là, j’ignorais que j’entreprenais une carrière de 40 années au service des jeunes et de leur famille. Je raconterai peut-être un jour.
Franc, envahissant, tonitruant…et un peu déroutant, le rire du juge en chef de la Cour Juvénile de Montréal emplit le bureau où votre humble serviteur passait une entrevue de sélection. Le substitut du procureur général, présent à la procédure, esquissa un sourire un peu narquois. Jusque là, pourtant, tout baignait dans l’huile. J’avais l’expérience des jeunes, surtout en milieu défavorisé, mon aumônier scout m’avait donné une lettre attestant de mes bonne vie et mœurs et de mon engagement social; mon député, ministre du gouvernement au pouvoir, m’avait fourni une lettre vantant mes vertus civiques (j’avais voté aux dernières élections). Mon aumônier me connaissait, le député ne m’avait jamais vu mais, à l’époque, pas de lettre du député, surtout d’un député de l’Union Nationale, le parti au pouvoir, pas d’emploi dans la fonction publique.
L’hilarité du bon juge provenait d’une remarque qu’en toute honnêteté et naïveté j’avais faite. Quand il m’avait dit :«Vous êtes engagé, vous remplissez toutes les conditions, quand pouvez-vous commencé? », j’avais dit -Mais je n’ai aucun diplôme universitaire-, le magistrat, une foi son fou rire éteint avait rétorqué : « Costopoulos, pensez-vous qu’aux salaires qu’on paie nous puissions exiger des diplômes? » Donc, 2 semaines plus tard, le 3 mars 1954, je prêtais serment de fidélité à la Couronne et devenais constable spécial de la Cour Juvénile au salaire annuel astronomique de 1800$. Ce statut me permettais de mener des enquêtes, d’intervenir au tribunal, de porter plainte pour obstruction contre les gens qui refusaient de répondre à mes questions dans l’exercice de mes fonctions. Je profitais aussi d’un carnet mensuel de 99 tickets spéciaux pour les tramways et autobus de la ville de Montréal.
En retour de ces privilèges, je devais être à la disposition des juges de 8:00am au départ du dernier juge, vers 15 :00 normalement, du lundi au vendredi; les samedis, nous devions être disponibles de 8 :00 à 13:00. En dehors de ces heures, nous devions faire nos enquêtes et rédiger nos rapports et recommandations pour la disposition des cas. Nous devions aussi assurer le suivi des jeunes en période de probation et l’évolution de ceux référés en institution de rééducation ou famille d’accueil, une soixantaine de dossiers par mois bon an mal an.
Ce jour là, j’ignorais que j’entreprenais une carrière de 40 années au service des jeunes et de leur famille. Je raconterai peut-être un jour.
mardi 7 décembre 2010
samedi 4 décembre 2010
Dinner for two
mardi 30 novembre 2010
Sneezes
Well after fighting many viruses I finally came down with a healthy head cold. What is comforting is that to have a head cold you must have a head.
Now in French, a head cold is "un rhume de cerveau". To have "un rhume de cerveau" you must have a brain.
Hence I'm safe in both our official languages. Is not that nice?
Now in French, a head cold is "un rhume de cerveau". To have "un rhume de cerveau" you must have a brain.
Hence I'm safe in both our official languages. Is not that nice?
samedi 27 novembre 2010
Lunch time
mercredi 24 novembre 2010
The ennemy
mercredi 17 novembre 2010
gastronomie
Cuisine exotique
Les voyages, c’est bien connu, forment la jeunesse…et fatiguent les fesses. Au cours d’un de nos voyages à travers nos vastes espaces canadiens, nous avons dû, pour reposer nos fesses, entrer dans quelques boutiques hétéroclites où nous avons découvert un petit bijou culinaire. Nous étions probablement à Moosonee ou à Moose Factory ou en quelquepart dans l’ouest; les participants à cette publication se nomment “ Johnny Redsquirrel, Annie May Ratt, George Buffalo, Big Jim Bear, Moses K. Willowgrass, Beaver Joe Beaver, Tony Whitefish, Mary Laughingwater, Billy Joe Rain-In-The-Face, Jimmy Blizzard, Noolan Sparrow-Hawk and other unnamed Indian friends all over the North.” Le fascicule a été publié en 1972, 1976 et 1979 par Prairie Crafts à Saskatoon et s’intitule : Wilderness Kingdom New Cookbook.
Une des recettes m’a surtout frappé : la mouffette braisée. Permettez-moi de vous la traduire : « La mouffette braisée est délicieuse et ces petits animaux au dos strié servent finalement à quelque chose. Pour manger de la moufette braisée au dîner du dimanche, il faut d’abord se procurer une moufette. Pas facile. Les trappeurs du nord recommandent la bonne vieille boîte piégée. Vous pouvez confectionner une de ces trappes et l’apporter à votre maison d’été. Vous serez ainsi protégés et nourris. Une fois la mouffette capturée commence la plus délicate des opérations. Attachez une longue gaule au piège et, avec grande précaution, rendez vous au plus proche point d’eau pour y immerger la trappe et noyer la bête. Cette méthode n’est pas cruelle et permet, en même temps, de laver la moufette. Une fois l’animal mort peler la peau avec beaucoup de précautions et assurez-vous d’enlever, juste sous la queue, la vessie renfermant le liquide odorant car il pourrait affecter le goût de la viande. Une fois la moufette dépecée et coupée placée la viande dans une poêle et saupoudrez de paprika, de sauge, de sel et de poivre, ajoutez des oignons et cuisez jusqu’à ce que la viande soit tendre. Invitez votre belle-mère et vous connaissez sans doute intimement quelque politicien que vous pourriez aussi invité à dîner? BONNE CHANCE!!! » Mignon n’est-ce pas?
Les voyages, c’est bien connu, forment la jeunesse…et fatiguent les fesses. Au cours d’un de nos voyages à travers nos vastes espaces canadiens, nous avons dû, pour reposer nos fesses, entrer dans quelques boutiques hétéroclites où nous avons découvert un petit bijou culinaire. Nous étions probablement à Moosonee ou à Moose Factory ou en quelquepart dans l’ouest; les participants à cette publication se nomment “ Johnny Redsquirrel, Annie May Ratt, George Buffalo, Big Jim Bear, Moses K. Willowgrass, Beaver Joe Beaver, Tony Whitefish, Mary Laughingwater, Billy Joe Rain-In-The-Face, Jimmy Blizzard, Noolan Sparrow-Hawk and other unnamed Indian friends all over the North.” Le fascicule a été publié en 1972, 1976 et 1979 par Prairie Crafts à Saskatoon et s’intitule : Wilderness Kingdom New Cookbook.
Une des recettes m’a surtout frappé : la mouffette braisée. Permettez-moi de vous la traduire : « La mouffette braisée est délicieuse et ces petits animaux au dos strié servent finalement à quelque chose. Pour manger de la moufette braisée au dîner du dimanche, il faut d’abord se procurer une moufette. Pas facile. Les trappeurs du nord recommandent la bonne vieille boîte piégée. Vous pouvez confectionner une de ces trappes et l’apporter à votre maison d’été. Vous serez ainsi protégés et nourris. Une fois la mouffette capturée commence la plus délicate des opérations. Attachez une longue gaule au piège et, avec grande précaution, rendez vous au plus proche point d’eau pour y immerger la trappe et noyer la bête. Cette méthode n’est pas cruelle et permet, en même temps, de laver la moufette. Une fois l’animal mort peler la peau avec beaucoup de précautions et assurez-vous d’enlever, juste sous la queue, la vessie renfermant le liquide odorant car il pourrait affecter le goût de la viande. Une fois la moufette dépecée et coupée placée la viande dans une poêle et saupoudrez de paprika, de sauge, de sel et de poivre, ajoutez des oignons et cuisez jusqu’à ce que la viande soit tendre. Invitez votre belle-mère et vous connaissez sans doute intimement quelque politicien que vous pourriez aussi invité à dîner? BONNE CHANCE!!! » Mignon n’est-ce pas?
mardi 2 novembre 2010
Recyclage
Voici un photo prise aujourd'hui à la station Berri-UQAM du métro de Montréal. La station est en pleine rénovation. Comme panneau mural temporaire, le contracteur a récupéré un vieux panneau indicateur. Devons nous creuser l'escalier? Veut-il nous envoyer aux Enfers? On s'amuse comme on peut, n'est-ce pas?
samedi 23 octobre 2010
"Give peace a chance"
Shalom/Salam
D’Israël et de Palestine résonnent les détonations des kamikazes palestiniens et les missiles des avions israéliens. Nos média ne parlent de rien d’autre et pourtant… De part et d’autres on se targue de promouvoir la paix. « Si vis pacem, para bellum » pas « Si vis pacem, face bellum ». Tous se renvoient la balle (les balles?) à qui mieux mieux et blâment les autres, évidemment. Personne ne semble pouvoir vivre en paix avec l’autre.
Personne? Non! Contre vents et marées un petit groupe d’irréductibles (Mes excuses à Uderzo et à Goscinny) vivent en harmonie, à mi-chemin entre Jérusalem et Tel Aviv/Jaffa dans le petit village, 50 familles, de Néve Shalom/Wahat as-Salam. Fondé en 1966 par un frère dominicain d’origine juive, Bruno Hussar, sur des terres concédées par un monastère de pères Trappistes, le village est résolument multiculturel et œcuménique. Arabes -chrétiens et musulmans- et Juifs y vivent en toute égalité chacun observant ses coutumes et pratiques religieuses respectives.
On y trouve un centre spirituel pluraliste, une crèche, un jardin d’enfants et une école binationale ou bi-nationaux(?), une école pour la paix où l’on organise des programmes variés de rencontres entre Juifs et Palestiniens visant à promouvoir la connaissance, la compréhension et le dialogue entre les deux peuples.
On y trouve aussi une hôtellerie accueillant les individus et les groupes désireux de mieux connaître les buts de ce village ou les peuples résidents.
Le village a connu une notoriété extraordinaire le 22 juin dernier quand Roger Waters, le guitariste fondateur du groupe Pink Floyd, y a tenu son concert prévu pour Israël. Le concert devait avoir lieu à Tel Aviv, mais devant les protestations des groupes opposés à la politique israélienne en Palestine, Waters également opposé à ces politiques, demanda à son agent de trouver une autre venue pour son spectacle. Ce dernier dénicha le village de Néve Shalom/Wahat as-Salam et à la toute dernière minute tout fut installé à côté du monastère trappiste.
Plus de 50 000 personnes se déplacèrent pour le spectacle, à 104$C le billet, créant le plus gros bouchon de circulation dans l’histoire du pays.
Paul Costopoulos, vendredi, 22 octobre 2010
Sources : Haaretz.com, Canada.com, Yahoo finance, Reuters, Jerusalem Post, Zeenews.com, Oasis (http://nswas.org)
D’Israël et de Palestine résonnent les détonations des kamikazes palestiniens et les missiles des avions israéliens. Nos média ne parlent de rien d’autre et pourtant… De part et d’autres on se targue de promouvoir la paix. « Si vis pacem, para bellum » pas « Si vis pacem, face bellum ». Tous se renvoient la balle (les balles?) à qui mieux mieux et blâment les autres, évidemment. Personne ne semble pouvoir vivre en paix avec l’autre.
Personne? Non! Contre vents et marées un petit groupe d’irréductibles (Mes excuses à Uderzo et à Goscinny) vivent en harmonie, à mi-chemin entre Jérusalem et Tel Aviv/Jaffa dans le petit village, 50 familles, de Néve Shalom/Wahat as-Salam. Fondé en 1966 par un frère dominicain d’origine juive, Bruno Hussar, sur des terres concédées par un monastère de pères Trappistes, le village est résolument multiculturel et œcuménique. Arabes -chrétiens et musulmans- et Juifs y vivent en toute égalité chacun observant ses coutumes et pratiques religieuses respectives.
On y trouve un centre spirituel pluraliste, une crèche, un jardin d’enfants et une école binationale ou bi-nationaux(?), une école pour la paix où l’on organise des programmes variés de rencontres entre Juifs et Palestiniens visant à promouvoir la connaissance, la compréhension et le dialogue entre les deux peuples.
On y trouve aussi une hôtellerie accueillant les individus et les groupes désireux de mieux connaître les buts de ce village ou les peuples résidents.
Le village a connu une notoriété extraordinaire le 22 juin dernier quand Roger Waters, le guitariste fondateur du groupe Pink Floyd, y a tenu son concert prévu pour Israël. Le concert devait avoir lieu à Tel Aviv, mais devant les protestations des groupes opposés à la politique israélienne en Palestine, Waters également opposé à ces politiques, demanda à son agent de trouver une autre venue pour son spectacle. Ce dernier dénicha le village de Néve Shalom/Wahat as-Salam et à la toute dernière minute tout fut installé à côté du monastère trappiste.
Plus de 50 000 personnes se déplacèrent pour le spectacle, à 104$C le billet, créant le plus gros bouchon de circulation dans l’histoire du pays.
Paul Costopoulos, vendredi, 22 octobre 2010
Sources : Haaretz.com, Canada.com, Yahoo finance, Reuters, Jerusalem Post, Zeenews.com, Oasis (http://nswas.org)
dimanche 17 octobre 2010
Farewell
Winter is just around the corner, but before going to sleep our trees bid us a colourfull farewell. Under a cloudy sky the colours are less brilliant and I guess it fits the mood for the departure of summer and the transition to winter.
Another week or so and no leaves will be left save for picking up and sending to compost. Our city sets aside four Mondays, the last two in October and the first two in November, when we can put our green residues in clear recyclable plastic bags to be picked up by our recycling trucks. We usually have about 20 bags full of leaves. Maybe a little less this year, our backyard neighbour has, last fall, cut down a huge apple tree that was not producing anymore...but leaves to shed mostly in our yard because most branches were overhanging our yard.
Already there is a leafy rug under the maple tree and it will get thicker until no more leaves are left up there.
Across the boulevard some trees are already barren as may be seen in the next picture.
Another week or so and no leaves will be left save for picking up and sending to compost. Our city sets aside four Mondays, the last two in October and the first two in November, when we can put our green residues in clear recyclable plastic bags to be picked up by our recycling trucks. We usually have about 20 bags full of leaves. Maybe a little less this year, our backyard neighbour has, last fall, cut down a huge apple tree that was not producing anymore...but leaves to shed mostly in our yard because most branches were overhanging our yard.
Already there is a leafy rug under the maple tree and it will get thicker until no more leaves are left up there.
Across the boulevard some trees are already barren as may be seen in the next picture.
mercredi 6 octobre 2010
Jeu de mots
Autour de la Peur
Seule et transie la Peur devient bleue. Elle veut du réconfort mais n’en trouve aucune source. Elle entend au loin des coups de marteau sur une enclume. « Tiens, se dit-elle, enclume appelle forge et forge appelle chaleur et présence d’un frappeur, le forgeron. Allons voir ».
À travers les vapeurs entourant la forme humaine elle reconnait Tor.
- Grand Tor, lui dit-elle, je suis seule et j’ai peur! Je suis bleue d’effroi, peux-tu me réchauffer?
- Ma foi, tu es bien jolie et tu joues le sapeur sur mes forces toutes concentrées sur mon désir pour toi.
- Tu veux bien t’occuper de moi? Dit-elle, peureusement.
Tor s’approche de la petite apeurée et lui souffle doucement sur les doigts, sur la nuque, sur les joues. Elle sent l’envahir une douce torpeur et devient très malléable entre les bras puissants du forgeron. Tel le trappeur, il tend ses rets et bientôt, à sa grande stupeur, Peur se sent toute ragaillardie et prête à toutes les aventures.
Il pourrait se muer en kidnappeur mais préfère adopter un calme trompeur.
- Écoute j’ai un goût féroce de redevenir campeur, veut m’accompagné? Je suis assez bon auto-stoppeur, mon charme sans doute.
- Où veux-tu aller?
- Ma foi, les Rocheuses me plairaient; je suis assez bon grimpeur et je vois déjà un estampeur nous mettre en tableau à flanc de montagne.
- Tu ne crains pas les coupeurs de gorge dans ces lieux sauvages?
- Non, ils auront peur d’y venir.
Derechef, Tor et Peur prennent, sans peur, le chemin des Rocheuses…et de l’amour.
dimanche 3 octobre 2010
Buildup
Today the U.S. government has advised its citizens to avoid airports, train stations and underground transportation when traveling abroad because of terrorist threats. It says U.S. interests and citizens are at severe risk of being attacked.
It sounds as if the terrorists are winning the war of nerves…unless said government is cleverly playing on fear to build up the case against Iran. Iran, the rogue state developing nuclear power, maybe for weapons production, advocating the destruction of Israel and supporting terrorism in neighbouring Iraq and Afghanistan and, why not, elsewhere, is a danger to world peace.
The military/industrial complex has been rattling sabres for a few years over Iran. Cranking up fears through innuendos and travel advices would be a nice way to prepare the world to a pre-emptive strike à la W.M.D in Iraq. Sinister echoes seem to reverberate here.
jeudi 30 septembre 2010
Entêtement
Une école pour Gémont
Le lac Gémont, dans les Laurentides entre Morin-Heights et Lac-des-Seize-Iles, aujourd’hui, est assez sauvage encore, imaginez-le autour de 1920. Quelques colons courageusement déboisent, épierrent et tentent de cultiver les fameuses terres de roches de Claude-Henri Grignon (auteur bien connu au Québec). Ils s’appellent Jean, Joseph, Baptiste.( Les noms sont faux, l'histoire est vraie et rappelle La Petite Poule d'Eau, de Gabrielle Roy). Peu de ressources, beaucoup d’enfants; aller au village, Morin-Heights le plus proche, constitue une aventure héroïque. Pas de chemin encore et, l’hiver, sans raquettes on ne va nulle part.
Les Baptiste, pourtant, s’en tirent mieux que les autres, le père est un bon bâtisseur et, bientôt, on fait appel à ses talents. Il sait lire et compter, une rareté précieuse à l’époque. Un beau jour, il descend au village à l’assemblée des commissaires d’école. Sa demande est accueillie assez froidement, il habite trop loin et il faut un minimum de 9 enfants pour ouvrir une école; qu’il les trouve et l’on verra…mais on ne promet rien.
Notre homme remonte à cheval et rentre dans ses terres. Il a 5 enfants en âge scolaire, ses voisins en ont bien 7 ou 8 autres…mais les voisins ne voient pas à quoi ça servirait de les envoyer à l’école d’autant qu’ils en ont besoin pour travailler la terre. Joseph se dit qu’il l’aura son école dût-il la remplir de petits Joseph.
Quelques années plus tard, ses plus vieux, sa femme et lui leur ont appris ce qu’ils savaient, et 4 autres petits Joseph sont prêts. Le bonhomme redescend au village avec sa bande et, à la stupéfaction générale, déclare : « Vous avez vos 9 élèves, je veux mon école ». On consent à fournir l’institutrice, mais il devra fournir l’école, la chauffer et loger et nourrir la maîtresse.
Marché conclu et les 9 entrent à la nouvelle école construite sur les terres des Joseph. La dernière institutrice fut une Joseph qui devint, par la suite, religieuse. Le dernier Joseph ayant terminé sa 7ième année, l’école, faute d’élève, fut fermée au début des années 40 si je ne m’abuse. Lors du développement du tourisme, les jeunes Joseph la convertirent en chalet d’été construit par Joseph Construction, entrepreneur général.
On peut encore voir l'école-chalet à l'emplacement de l'ancienne ferme, mais s'il reste encore 4 Joseph dans les environs, on n'en trouve aucun sur l'ancien domaine. Cependant, là où se situait la maison des Jean, on trouve un Jean Construction limitée...faut croire qu'ils ont compris.
dimanche 12 septembre 2010
9/11
Some blogger friends were very close to the Pentagon on that sombre day. We were then living in Val-David, 90 kilometres north -west of Montreal, and finishing our breakfast. We are not morning TV persons. Around 9:40, our phone began ringing- “Is your TV on?” asked an excited voice, “if not turn it on, I’ll call back later, bye!” What we saw kept us there most of the day.
Other friends called to ask if we had heard from John whose son worked in one of the Towers. We called John in Montreal, he was unable to reach his daughter-in-law, (they lived near the Towers), and worried like hell. Later that day he called us to say his daughter-in-law had called and his son was safe at a conference in Vienna.
This is how close we were. Save for a few overexcited fanatics around Ousama bin Laden, an out of control C.I.A. creation to fight the Russians, no one anywhere were not sympathizing with the U.S. and its citizens.
I wonder what is now more distressing: the event itself or the aftermaths, the divisions, the accusations, all those plot theories about inside jobs, Mossad, the White House wishing to create an incident to invade Afghanistan and all the mud slinging that ensued.
And now the Islamic Community Center and that illuminated Floridian, who needs that? I am not a U.S. foe but not an unconditional fan either; still I grieve for all those sincere, civilized and caring U.Sers who have to endure the senseless imperialists and “nation builders” (colonialists) among them and pay for their folies.
lundi 6 septembre 2010
Nos marathonniennes
Hier, le 5 septembre, avait lieu le Marathon international de Montréal. Au volet professionnel s'ajoutait un volet populaire et amateur. un peu plus de 22 000 personnes y ont participé. Le volet populaire comportait des étapes de 20,10, 5 et 1 kilomètres (pour les 3 à 12 ans). Notre belle-fille, Nicole, a couru le 10 kilomètres en un peu plus d'une heure pendant que notre petite-fille, Ariane, 4 ans six mois, courait le kilomètre sous la surveillance de son grand frère, Alexis, bientôt 15 ans. Ariane nous assure n'avoir pas arrêté de courir pendant tout le parcours. Nos fières coureuses ont toutes deux reçu une médaille commémorative de leur participation. Le grand frère, vu son statut d'accompagnateur et non de coureur, n'a rien reçu mais n'en est pas moins méritant.
On les voit ici le lendemain, endolories mais heureuses.
Toute la famille leur offre ses vives félicitations.
jeudi 2 septembre 2010
Surprise
While visiting Chichen Itza a photographer asked to take our picture, we agreed. On the bus to and from Chichen we had open bar for all save our 14 years old grandson who could have soft drinks. On the way back Gustavo, our devoted bus waiter, came up the aisle distributing tequila bottles. To our amazement we saw our picture on the label, same for all the other passengers, labels had been printed bearing each one's picture. So for 200 pesos (20$US) we got our very own personalized tequila souvenir bottle on the last day of our trip.
mercredi 1 septembre 2010
No Hoch 2
No Hoch, Xel Ha, Coba village and even Chichen Itza (as administrators for the government) are all part of "Alltournative Imagenative" born in February 2001 from the fusion of the communities, as an ecological, creative and sustainable project that favored an economic development and created both educational opportunities and employment for the people in the communities, using clean and alternative sources.
The people we met there were happy and proud of their accomplishments.
This is the Unimog, a monster of a truck. It bounces on that rocky road for maybe 5 or 6 minutes that feel like an eternity. You sit on narrow unpadded lateral seats holding on to a center railing in the box. My neighbour told me do as if you are riding a horse? That I never did so I did what I could
The cenote was a refreshing experience. We spent the better part of one hour swimming through a maze of caverns amongst bats and other creatures and watching not to hit stalagtites nor stalagmites. Here I am with my grandson and my daughter Nadia. We had floating vests so we only had to propel ourselves without worrying about floating, much less exhausting.
In another cenote we gathered in a circle around a Mayan "priest" for a small prayer ceremony in honor of the Rain and Sun gods. It was very simple and even moving as we were given some copa and later invited to participate through putting our copa pinch in the copa burner and then blessed with it. Everybody, even the three adolescents in the group were very respectful. Here we could not swim but had to walk barefoot along the path partly water, wood and rocks. Those about 100 feet almost killed me, I have fragile feet.
We rode bicycles to the tyroleans. The bike path was a bit rough with some small hills along the way. Took about thirty minutes round trip. A teen age girl stopped at the top of a hill and almost caused a pile up...but we all braked on time without spill.
That was the No Hoch experience. Not easy but not as extreme as it may look. I would do it again...but with beach shoes this time and pad my behind for the Unimog ride.
The people we met there were happy and proud of their accomplishments.
This is the Unimog, a monster of a truck. It bounces on that rocky road for maybe 5 or 6 minutes that feel like an eternity. You sit on narrow unpadded lateral seats holding on to a center railing in the box. My neighbour told me do as if you are riding a horse? That I never did so I did what I could
The cenote was a refreshing experience. We spent the better part of one hour swimming through a maze of caverns amongst bats and other creatures and watching not to hit stalagtites nor stalagmites. Here I am with my grandson and my daughter Nadia. We had floating vests so we only had to propel ourselves without worrying about floating, much less exhausting.
In another cenote we gathered in a circle around a Mayan "priest" for a small prayer ceremony in honor of the Rain and Sun gods. It was very simple and even moving as we were given some copa and later invited to participate through putting our copa pinch in the copa burner and then blessed with it. Everybody, even the three adolescents in the group were very respectful. Here we could not swim but had to walk barefoot along the path partly water, wood and rocks. Those about 100 feet almost killed me, I have fragile feet.
We rode bicycles to the tyroleans. The bike path was a bit rough with some small hills along the way. Took about thirty minutes round trip. A teen age girl stopped at the top of a hill and almost caused a pile up...but we all braked on time without spill.
That was the No Hoch experience. Not easy but not as extreme as it may look. I would do it again...but with beach shoes this time and pad my behind for the Unimog ride.
mardi 31 août 2010
No Hoch
Coba Mexico (4)
Coba exists for educational purposes. It is owned by a non-profit company, all the inhabitants work for it and it provides health and education services...and an income for the families. My wife and our daughter Nadine went there While Nadia, Alexis our 14 years old grandson and I risked out neck on a jungle trek. See No Hoch.
Mexico (3)
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