Deux fois, en 1775 et en 1812, les États Unis ont envahi le Canada, sans succès. En 1837, les Fils de la Liberté et Louis-Joseph Papineau, le héros de nos souverainistes et de nos Jeunes Patriotes, souhaitaient l'annexion aux États Unis et la création d'un état continental unilingue anglais. Encore un échec.
En 1912, Sir Wilfrid Laurier premier ministre du Canada voulait un traité de réciprocité dans le commerce entre les deux pays. Il a fallu attendre Brian Mulroney pour arriver au traité de libre échange qui a livré notre commerce et notre industrie aux États Unis. Cela fonctionne quand c'est à l'avantage des États Unis pas dans le cas contraire; on l'a vu dans l'affaire du bois d'oeuvre (building lumber).
Jean Chrétien nous a liés à la guerre en Afghanistan et, en 2009, à Copenhague, Stephen Harper a remis notre politique énergétique et climatique entre les mains de nos voisins du sud. Nous sommes devenus le 51e état des États Unis, un état plus docile que la Californie et sous la tutelle des pétrolières albertaines.
Pour la première fois de ma vie, j'ai honte de mon pays.