Un récent échange sur “Through a glass darkly” portait sur les blogs et leurs auteurs. Je me suis dis : « mais qu’est-ce que je fais là? » J’ai donc réfléchi sur le cheminement qui m’a conduit à Blogland.
À l’automne 2008, dans le cadre du McGill Institute for Learning in Retirement, J’ai participé aux discussions d’un groupe portant sur les « World Events ». Neil McKenty, un ancien commentateur radio était aussi membre du groupe. Un jour, il nous parla de son blog et nous communiqua son URL. Curieux, j’ai été faire un tour sur son blog. J’y suis retourné plusieurs fois et je me suis enhardi jusqu’à écrire un commentaire.
Au fil des visites j’ai découvert the Commentator et à travers lui Man of Roma où j’ai trouvé Sixty Five What Now? Rosaria m’a amené à Jenny et à plusieurs autres. De blog en blog, de commentaires en commentaires j’apprivoisais le medium. Un jour, MoR me dit : « Je serais curieux de lire ton blog, pourquoi n’en commences-tu pas un? » La question m’a fait réfléchir.
La grande variété des blogueurs et blogueuses et leurs styles si différents permettaient beaucoup de souplesse dans le domaine. Pourtant j’hésitais. La plupart des écrivains se spécialisaient soit en histoire, en politique, en poésie, en sociologie, certains abordaient même les sciences et les mathématiques. Qu’est ce que pauvre petit moi, spécialiste en rien, j’irais faire sur cette planète-là?
Je me suis dit : « Tu y mettras bien ce que tu voudras. La salade de fruits, c’est excellent et bon pour la santé ». Depuis bientôt deux ansje vais donc où le vent me pousse et J’en suis fort heureux. Un autre avantage, outre exprimer ce qui me passe par la tête, j’ai découvert tout un réseau de gens très intéressants, vous les trouverez dans la marge droite de mon site.
De plus tous les blogs étaient en langue anglaise. Quelqu’un lirait-il un blog francophone. Après réflexion, j’ai opté pour la langue qui me viendrait à ce moment-là et l’alternance français/anglais. Mes amis-lecteurs m’ont répondu dans la langue la plus familière pour eux…même, occasionnellement, en italien.
Je les salue tous et les remercie de me laisser errer sur leur site.
I'm glad you have no regrets. Visiting the world was never this easy.
RépondreSupprimerIndeed not, Rosaria. Thanks to you, I have visited a very nice corner of Oregon and had the occasion to listen to the Comforters. Both well worth bloging.
RépondreSupprimerLes grands esprits se rencontrent! Moi aussi, je suis spécialiste en rien. :)
RépondreSupprimerit is not true that you specialize in nothing. you have a very gentle and accurate way of looking at human nature. perhaps from your years of social work.
RépondreSupprimeri always enjoy your comments on any site. they have the human touch :)
thank you for sharing with us a glimpse into your world through your blog.
Spacibo Jenny de me dire que je ne suis pas le seul non-spécialiste, je me sens moins seul.
RépondreSupprimerDafna, comes a time in life when one takes stock and looks at things differently. I think that I am there. Looking back at one's errors and accomplishments and realizing what others contributed to them makes you less judgmental and hopefully more opened to the other's point of view.
Je conjecture qu'il y a des candidats au doctorat dont les thèses seront sur les effets psychologiques et sociologiques de la «amitiés» dans la blogosphère. La blogosphère, après tout, est très nouvelle.
RépondreSupprimerL'anonymat de la blogosphère, et l'acte d'écrire, abaissent les défenses psychologiques. Le résultat est que l'on communique souvent mieux avec un Internet «ami» que d'une «real-life» ami, ou membres de la famille
La vie est remplie de paradoxes.
Vous avez raison Philippe...et, dans un sens, c'est bien dommage.
RépondreSupprimerНе за что! Comme je suis contente qu'on comprenne le français de pauvre petite moi!
RépondreSupprimerQuesto post mi era sfuggito. I had missed this post. My Saturnalia stuff had required a lot of work. I'll be here as soon as I can.
RépondreSupprimerA tout à l'heure.
And dafna is so right about your très profonde humane experience.
Jenny, votre français se comprend très bien. "Pauvre petit moi", comme expression, a été popularisé par Sol, un monologuiste québécois qui émaillait ses monologues de "Ouache, pauvre de petit moi". L'expression est resté dans notre langage. Sol, Marc Favreau de son vrai nom, est décédé, à 78 ans, il ya deux ou trois. Nous étions au même collège mais il était un peu plus avancé que moi.
RépondreSupprimerMoR, aspetto.
Who’s a specialist Paul. A real specialist is an academic. In my blog for example I just focus as a dilettante on a few topics only, for the sole reason that they interest me most, which though is not always fun, la salade de fruits etant souvent bien plus amusante et variée.
RépondreSupprimerBesides, pourquoi the fruit salad ? I don’t think que vous n'avez pas un thème à vous.
Je pense à ce que Dafna a dit. You have your style, your humour and humanity which are unique and probablement stem from long-time direct experience with young people, a great richness in life.
En plus vous savez traiter n'importe quel sujet, which indicates you are knowledgeable, même les thèmes les plus abstraits but you are also very concrete, much more than I will ever be.
I am glad I was the one to advice you to enter the blogosphere as a protagonist. Now all the people that love you – I see many – will have to repay me in some way. I'll have to think about possible rewards.
Don't be too greedy Giovanni, you may some day regret putting me up to this.
RépondreSupprimer@Jenny, Paul
RépondreSupprimer".....pauvre petit moi......"
Ou est-ce "pauvre pitoyable moi" *("poor pitiful me")*?!!
Philippe, go back to my answer to Jenny where I explain where "pauvre de petit moi" comes from.
RépondreSupprimerYou are theoretically and grammatically right...but as you wrote about cricket, it's a matter of culture. That expression is now part and parcel of Québec folklore.
Said Robert Heinlein (and we will here ignore his eccentricities), "Specialization is for insects."
RépondreSupprimerThis is where we present ourselves to the friends we do not know we have yet. No specialization is required if we can articulate our perspectives and our experience.
I don't know Heinlein but he sounds most sympathetic to me.
RépondreSupprimerWell he was a mixed bag. Potboiler science fiction mixed up with libertarian attitudes, sometimes appealing, sometimes kind of cornball. Even his fans used to note that with every book, the older man who at some point ended up in bed with a nubile young lady got older and older. But at least he injected ideas into his action fiction.
RépondreSupprimerThank you for bringing me up to date on that gentleman. I guess like many others of renown it is best not to know them to much.
RépondreSupprimerIn my former classical college we had a few great men, all priests. I once asked a teacher how it felt to have three meals a day with such luminaries. He answered: "When you sit at a table everyday with great men, they do not remain great very long". Sic transit gloria mundi!
Paul,
RépondreSupprimerI'm watching Sol's "Parlez-moi" episodes on Youtube. Thanks for the tip! I adore clowns.
Glad you like him. He was very popular and he had a way with words that nobody has equaled since.
RépondreSupprimerAn eclectic blog is a way to meet a lot of different and interesting people and travel the world on a budget.
RépondreSupprimerKalymero Zeus. Yes I have met quite a few interesting persons through blogging. Some have interacted on many subjects others on one or two depending on various interest centers.
RépondreSupprimerI saw your latest entry, in my email, but have not had time yet to read it in full. Will do though later today since I have a breakfast out of town with retired colleagues. Will see you on your site.
"The Roads Must Roll," by Heinlien was a fine short story of his. Perhaps a bit dated because of today's technology having sort of overtaken the "world" of his story, but it is an easy, well written work.
RépondreSupprimeryour new picture makes you look quite serious
RépondreSupprimerI guess it is one facet of me. I can be serious but I try not to abuse it.
RépondreSupprimerPaul, I watched some Sol. Great guy. All the scenes are very funny, they bear a flavour of the past when TV was simpler and more meaningful, and the French is very clear and understandable.
RépondreSupprimerTo the very last, Sol stuck to his torn clothes, unshaven look, his banged up trash can and, once in while, a broken chair. Wether on TV or on a theater scene, that was his set up. He was, would we say today, a minimalist.
RépondreSupprimerYes, a minimalist but with style. And Gobelet was not bad either as a clown. In a couple of sketches I saw les deux ensemble. No special effects, no big money and a lot of imagination.
RépondreSupprimerMy children loved them very much. Both are now dead but they have left quite a trace in our culture.
RépondreSupprimerJ'ai lu les commentaires des Canadiens sur Youtube qui se souvenaient du bon vieux temps.
RépondreSupprimerLe bon vieux temps? Je crois que c'est une notion très relative et un peu exagérée. Nos souvenirs embellissent souvent le passé.
RépondreSupprimerYes, but it cannot be avoided, from the times of the Golden Age, and I am sure even in prehistoric times, we always relish in our dear Paradise Lost.
RépondreSupprimerCome è vero, Giovanni, come è vero!
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