mardi 31 août 2010
Coba Mexico (4)
Coba exists for educational purposes. It is owned by a non-profit company, all the inhabitants work for it and it provides health and education services...and an income for the families. My wife and our daughter Nadine went there While Nadia, Alexis our 14 years old grandson and I risked out neck on a jungle trek. See No Hoch.
Mexico (3)
Mexicos (1)
We have visited three Mexicos: the Tourists's Mexico, the real Mexico and the Mexico that was.
The Dreanland, Gran Bahia Principe Akumal, one week, all included and everything at will, in a gated compound, where honest hard working Mexicans toil for 400 pesos per week, 40$US, plus tips (reportedly included in the all included), taking no chances we tipped and added many por favors for good measure. A pair of jeans or shoes costs upward of 500 pesos.
The Akumal lobby
Villa 68
The view from our rear balcony.
The Mexico seen outside the gates is much different than the scenes pictured above. Our biggest surprise: heavily armed police checks points (filtros) everywhere but the tourist buses breezed through so fast that I could not snap a picture of them; cars and trucks were pulled over and searched. -Locale and federale policias- and the army were involved. See Mexico (2)
Hobo is gone
No one believed it but our daughters have given Hobo up for adoption. They had put the pictures on our SPCA site some weeks ago. Five people called while we were in Mexico last week. Friday a credible candidate came...and Hobo (Esmeralda) is now living elswhere and has become companion of a 4 years old she cat.
It will not be final before another three weeks to see if she adapts to her new environmemt but if all goes as it did here, no doubt, the adoption will become permanent.
As Le Capitaine Bonhomme would have said: "Les sceptiques seront confondus".
It will not be final before another three weeks to see if she adapts to her new environmemt but if all goes as it did here, no doubt, the adoption will become permanent.
As Le Capitaine Bonhomme would have said: "Les sceptiques seront confondus".
lundi 16 août 2010
Fonctionnaire
Le rire sonore et généreux de l’Honorable Ephrem Philion, juge en chef de la Cour Juvénile de Montréal, emplissait son bureau en ce jour de fin janvier 1954. Celui, plus discret, du substitut du Procureur Général, Me Marcel Trahan, lui faisait écho. J’étais un peu déconcerté. Pourtant l’entrevue semblait bien se dérouler et j’avais obtenu l’emploi. Selon les mœurs de l’époque, j’avais une lettre de mon curé établissant mes bonne foi et mœurs et une de mon député provincial, ministre de la justice de surcroît, me recommandant hautement sur la foi des dires de mon aumônier scout.
J’avais posé une innocente question : « Outre mon cours classique, je n’ai aucune formation, est-ce un obstacle? », on ne m’avait pas encore interrogé sur ce sujet. Après avoir bien rit, le bon juge me regarda droit dans les yeux : « Aux salaires qu’on paye, croyez-vous qu’on puisse sérieusement exiger un diplôme? », avait-il dit. Donc, le 1er mars 1954 j’entrai, au mirifique salaire de 1800$ par année, au service de la reine es qualité de constable spécial assermenté de la Cour Juvénile de Montréal.
Nous étions un amalgame de semi -policier, officier de probation et enquêteur; nous avions pouvoir d’exécuter les mandats d’arrestation et, lors de nos enquêtes, le refus de nous répondre constituait un délit. Les décisions des juges dans les cas de jeunes délinquants ou d’enfants exposés à des dangers moraux ou physiques reposaient largement sur nos rapports, sur papier et humains, avec le juge en cause. La confiance envers nous jouait un grand rôle. J’avais parfois un peu peur de mon pouvoir sur la vie des gens, à 23 ans, j’étais payé pour jouer au prophète sans y être vraiment préparé. J’espère ne pas avoir causé trop de dégats.
Dans ce temps là, pas de procès, ou très rarement, pas d’avocat sauf rarissimes exceptions. Tous reconnaissaient les faits sans discuter. Tout se passait dans le bureau du juge en présence de son greffier-audiencier, de l’officier chargé du dossier, de l’enfant et de ses parents quand le juge avait pris connaissance du dossier et de nos recommandations…généralement suivies et expliquées aux justiciables.
En ces temps plus simples, peut-être y eût-il, à l’occasion, quelques abus de pouvoir mais étaient-ils plus graves que les abus de procédures dont nous sommes aujourd’hui témoins? Quant un jeune ou des parents qui se savent coupables de l’infraction qu’on leur reproche s’en tirent sur une technicalité ou sur une savante manœuvre d’un habile avocat, subissent-ils, à long terme, un préjudice, nonobstant l’apparence de justice faite?
Good old judge Nicholson illustrates how it was done. After considering our report and our recommendations he would ask: ”Can I do what you ask, is it in the best interest of the kid?” “Your Honor, I would not ask it if I thought otherwise”. He would look over his spectacles and reach for his pen: “oh well, let’s establish a precedent!”
mardi 3 août 2010
Voyage
Mystères du tourisme
Les états du Golfe du Mexique, la Louisiane en particulier, nous intéressent beaucoup mon épouse et moi. Ce mois-ci, nous voulions aller en Louisiane. Les malheurs de B.P. en auraient chassé les touristes et l’état a besoin de ces revenus, ses citoyens aussi. Nous nous sommes dits : « Voilà l’occasion de satisfaire un désir de plusieurs années en faisant œuvre socialement utile. »
Comme il ya loin de la coupe aux lèvres! En ce moment, notre agence de voyage préférée ne va pas là-bas, nulle autre n’y va semble-t-il. On nous offrait un « circuit » d’autobus avec arrêt à Memphis, Tennessee, à Graceland d « ’Elvisienne » renommée. Onze jours en autobus, non merci. L’internet ne proposait rien non plus; pas étonnant que les touristes boudent la Louisiane.
Une petite recherche autonome nous a proposé un vol d’Air Canada, 259$CDN aller, 278$CDN retour. Londres aller/retour coûte moins cher. Personne d’autre ne propose Montréal-Baton-Rouge ou Nouvelle-Orléans.
Nos filles amènent leur neveu adoré à Akumal, notre Alex chéri veut voir Chichen Itza (père archéologue).
« Venez avec nous », ont-elles dit. Bon, en un rien de temps tout fut bouclé, ficelé, organisé. Voyage tout compris, une semaine au Yucatan, à la chaleur…et pas de pétrole sur la plage…pour moins cher que la Louisiane. Allez y comprendre quelque chose. Départ dans deux semaines. Petit reportage photo promis au retour.
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