This is Mrs Caiserman-Roth's painting that inspired my previous post. What does it bring to your mind?
vendredi 30 octobre 2009
lundi 26 octobre 2009
Autour d'une peinture
Biscornu!
1947, fini la guerre, même en Asie. L’imagination peut retravailler. Au collège, élève de Philo I, Jehan-Marc Léger, pas encore secrétaire de la Francophonie et encore moins délégué du Québec à Paris, publie un poème dans les pages de « Le Grasset ». Sa prose dans laquelle les vers s’étaient mis s’intitulait Spleen. En voici les premiers mots, j’ai oublié le reste : « Spleen, vache hennissante au haut d’un escalier en spirale avec le vide au bout, … ». Le reste était à l’avenant, je ne sache pas qu’il ait récidivé, en tout cas, pas au collège.
La « Still Life with Red Chair » de Mme Caiserman-Roth, peinte en 1947, m’a remémoré ce texte et l’époque. Dans notre si tranquille société tout commençait à se déguinglander, lentement mais sûrement, sous l’influence des retours de guerre et de l’immigration. En observant la peinture, on se demande comment les objets ne glissent pas par terre. Tout est rabattu et la gravité est mise à rude épreuve. Signe des temps?
Je suis de la génération de la Révolution Tranquille et le supérieur du collège avait réuni tous les élèves, même les philosophes, qu’on ne voyait jamais, dans la salle d’étude des grands, versification, belles-lettres et rhétorique, pour nous aviser, quand nous critiquions le gouvernement dans les tramways et autobus, de parler moins fort car il avait été averti d’un retrait des subventions du collège…si nous persistions. Vive la liberté d’expression! Dans un tel climat, les Léger et Caiserman-Roth ont été des héros.
Au même moment et dans les mêmes corridors de Grasset, un gars timide, en Philo I lui aussi, rasait les murs et ne faisait pas de vagues…mais il écrivait et gardait ses écrits pour lui. Un jour, Marc Favreau deviendrait SOL. Mes enfants n’oublieront jamais l’émission Sol et Gobelet et son thème : « Sol et Gobelet sont de drôles de pistolets ». Est-ce Sol, Gobelet ou un autre membre de l’émission qui aurait vu Still Life with Red Chair? Toujours est-il qu’un jour Gobelet reçoit une peinture en cadeau. Aussitôt on l’accroche au mur…mais le cadre est accroché croche.
Une grave discussion s’engage. Que faire? Les deux compères décident de corriger la situation…en baissant un côté du plancher. Le cadre est maintenant droit mais la fenêtre est croche. On la rend parallèle au cadre et ainsi de suite pour tout, le cadre devenant le point de référence absolu. J’ignore s’il existe toujours, mais, au musée des sciences et de la technologie d’Ottawa on trouvait un kiosque : une pièce de maison complètement meublé mais inclinée à 30 degrés. Nos enfants l’avaient baptisée « la maison de Sol et Gobelet ». Seule l’armée pouvait les sortir de là une fois entrés. J’ai l’intime conviction que Mme Caiserman-Roth a eu quelque chose à voir là dedans.
Paul Costopoulos, mercredi, 21 octobre 2009
samedi 17 octobre 2009
Élections municipales
Le 1er novembre, les Québécoises et Québécois de toute la province sont convoqué(e)s aux urnes pour élire leurs maires et conseillers municipaux. Nous sommes en pleine campagne...et ce n'est pas joli, joli.
Le moins pire, dans plusieurs municipalités tout le monde a été élu sans opposition. Satisfaction ou indifférence?
Ailleurs? À Boisbriand, un gros contracteur aurait tenté de faire pression pour éviter des élections et que "tout le monde garde sa job, &*%#!" (sic) selon un enregistrement fourni par un témoin. Dans une municipalité voisine le local du candidat de l'opposition a été incendié.
À Montréal, le parti au pouvoir fait ou a fait l'objet de 6 enquêtes policières et un candidat vedette de l'opposition vient de quitter ses fonctions dans le parti, mais demeure candidat, soupçonné d'avoir accepté
100 000$ d'un contracteur impliqué dans plusieurs des enquêtes mentionnées un peu plus tôt.
À Longueuil, le maire sortant aurait été en situation apparente de conflit d'intérêt.
Notez qu'un ministre du gouvernement du Québec vient de démissionner suite à des contrats octroyés par son ministère à une compagnie dont sa famille est propriétaire.
Silvio Berlusconi aurait-il donné des cours a nos politiciens. Évidemment tout le monde s'indigne et les candidats des oppositions promettent de faire le ménage et jurent de pratiquer la transparence. Seulement voilà, peu de gens vont voter. Un peu partout plusieurs candidats se diviseront les votes pour un poste. Les mécontents se répartiront entre les candidats d'opposition et les apôtres du statu quo voteront pour les sortants...et gagneront.
Celui qui a dit "Divide ut Impera" était déjà au pouvoir, il ne le briguait pas. Comme nous ne sommes pas en régime proportionnel, "the first past the post wins all", les autres auront toujours des papiers mouchoirs pour éponger leurs larmes.
Le moins pire, dans plusieurs municipalités tout le monde a été élu sans opposition. Satisfaction ou indifférence?
Ailleurs? À Boisbriand, un gros contracteur aurait tenté de faire pression pour éviter des élections et que "tout le monde garde sa job, &*%#!" (sic) selon un enregistrement fourni par un témoin. Dans une municipalité voisine le local du candidat de l'opposition a été incendié.
À Montréal, le parti au pouvoir fait ou a fait l'objet de 6 enquêtes policières et un candidat vedette de l'opposition vient de quitter ses fonctions dans le parti, mais demeure candidat, soupçonné d'avoir accepté
100 000$ d'un contracteur impliqué dans plusieurs des enquêtes mentionnées un peu plus tôt.
À Longueuil, le maire sortant aurait été en situation apparente de conflit d'intérêt.
Notez qu'un ministre du gouvernement du Québec vient de démissionner suite à des contrats octroyés par son ministère à une compagnie dont sa famille est propriétaire.
Silvio Berlusconi aurait-il donné des cours a nos politiciens. Évidemment tout le monde s'indigne et les candidats des oppositions promettent de faire le ménage et jurent de pratiquer la transparence. Seulement voilà, peu de gens vont voter. Un peu partout plusieurs candidats se diviseront les votes pour un poste. Les mécontents se répartiront entre les candidats d'opposition et les apôtres du statu quo voteront pour les sortants...et gagneront.
Celui qui a dit "Divide ut Impera" était déjà au pouvoir, il ne le briguait pas. Comme nous ne sommes pas en régime proportionnel, "the first past the post wins all", les autres auront toujours des papiers mouchoirs pour éponger leurs larmes.
jeudi 15 octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
The Gazette
In 1776 Benjamin Franklin and an army of the not yet USA invaded Canada and occupied, however briefly, Montreal. Franklin hoped to get French-Candians' support by giving them a french newspaper. He brought in Fleury Mesplet, a young French exiled printer. By the time young Mesplet was ready to publish, the occupier had gone home not being able to garner the support he had hoped for.
Nonetheless in 1778 La Gazette Politique et Littéraire de Montréal began publishing. After a few years it became bilingual French/English and not long after unilingual English. For the last 231 years it has been a Montreal institution. Some years ago it was taken over by Canwest publishing, a Winnipeg based holding. The Asper family managed to drive their newspapers to the brink of bankruptcy by borrowing heavily to get them...only to see the add revenues plumet and the readership vanish as editorial control was made in Winnipeg.
Now the Montreal Gazette is on the verge of being sold...or worse, closed.
231 years of history would be wiped out by a red bottom line. This morning, Josh Freed, a regular columnist, comes up with the idea that we could all bunch together and buy the Gazette with the journalists in order to save it. Could be a great idea. Of course I could be a bit sentimental, my uncle Henri worked 52 years at the Gazette Printing Company, entering at 18 as an apprentice binder and retitring at 70 when the binding department was shut down.
Nonetheless in 1778 La Gazette Politique et Littéraire de Montréal began publishing. After a few years it became bilingual French/English and not long after unilingual English. For the last 231 years it has been a Montreal institution. Some years ago it was taken over by Canwest publishing, a Winnipeg based holding. The Asper family managed to drive their newspapers to the brink of bankruptcy by borrowing heavily to get them...only to see the add revenues plumet and the readership vanish as editorial control was made in Winnipeg.
Now the Montreal Gazette is on the verge of being sold...or worse, closed.
231 years of history would be wiped out by a red bottom line. This morning, Josh Freed, a regular columnist, comes up with the idea that we could all bunch together and buy the Gazette with the journalists in order to save it. Could be a great idea. Of course I could be a bit sentimental, my uncle Henri worked 52 years at the Gazette Printing Company, entering at 18 as an apprentice binder and retitring at 70 when the binding department was shut down.
lundi 5 octobre 2009
Quel sans gêne!
M. Bernie Ecclestone veut bien accepter 75 millions de dollars de nos taxes pour venir faire des millions chez-nous avec ses Formules 1 si polluantes et bruyantes que je les entends jusque chez-moi à 8 kilomètres du circuit Gilles-Villeneuve. Nous débourserions 75 millions pour un évènement qui nous rapportera 100 millions en revenus pour nos commerçants qui paieront bien sûr des impôts et M. Ecclestone fera lui aussi des millions...avec notre argent. Mais voilà, M. Ecclestone ne veut pas payer d'impôts sur ses gains et exige une garantie écrite de la part de nos 3 ordres de gouvernement, sinon, pas de course.
Je dis: "M. Ecclestone, restez chez-vous ou respectez nos lois. Nous ne sommes plus, et depuis longtemeps, une colonie brittannique."
Je dis: "M. Ecclestone, restez chez-vous ou respectez nos lois. Nous ne sommes plus, et depuis longtemeps, une colonie brittannique."
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