dimanche 24 juin 2012
Moving travel log.
I have created a new blog on Wordpress: Wanderings. I will publish there my musings on trips and other movements. You will find me at http://costoblog.wordpress.com
jeudi 21 juin 2012
Sunrise over the Açores
Early, on 2cnd June 2012,while flying to Venice I could take this picture through the plane's porthole. It was a portent of the beauties we were to see and behold.
jeudi 14 juin 2012
Heureux qui, comme Ulysse,...
Vacances 2012
3 Juin- En mer,
quelque part entre Venise et Bari :
le voyage Montréal Venise s'est très bien passé, pas de bébé braillard,
avion A330 réaménagé avec place pour les jambes entre les sièges, quelle
aubaine. Un peu de turbulences mais ce
n'était pas pire qu'en autobus sur Roland-Therrien.
À la sortie du port de Venise,
nous avons eu la surprise de voir le navire se faufiler parmi les maisons sur
un canal qui ressemblait plus à une rue qu'à une voie maritime, étonnant;
Thérèse, qui prenait sa
douche, a manqué ça.
Notre table, à la salle à
manger « The King and I » est l`ONU : deux Floridiennes, un
couple de Beijing, un couple de Johannesburg, elle very british et lui
afrikan. Premier contact très positif.
Thérèse, mater omnium
afflictorum, a aidé la pauvre madame chinoise à faire comprendre son désarroi
alimentaire. La chef des serveurs, Mme Mara Ferreira a fait venir une interprète
chinoise...et la Madame a eu un menu écrit en chinois; la Royal s'occupe vraiment de ses
passagers. (Thé : La pauvre dame
était désorientée même face aux ustensiles occidentaux, habituée qu'elle est
aux bâtons. Je dois dire qu'elle a su se servir de son couteau et de sa
fourchette que je ne me suis jamais habituée aux bâtonnets!!! Je vais mettre une note pour dire ma reconnaissance et mon appréciation de la rapide intervention
si efficace de la superviseure.)
Nous serons à Bari dans deux
heures et nous irons visiter les Pouilles.
La visite des Pouilles s'est avérée
plutôt intéressante. Autobus
confortable, guide aborigène évidemment passionnée pour sa région et paysages à
vous couper le souffle. Le plus
spectaculaire nous était réservé pour le retour. Juste avant Putignano la route arrive sur une
corniche surplombant une plaine verdoyante avec la mer au bout, une vue
absolument époustouflante, malheureusement, pas de belvédère, pas de place pour
stattionner un autobus....donc, pas de photo, juste une image inoubliable et
difficile à décrire dans toute sa splendeur.
À Polignano, nous avons visité
la masseria Papaperta et se sTrulli, des drôles de constructions à toit conique
et entièrement faites de moellons. Façon
très ancienne et typique de la région.
La légende veut qu'un baron du douzième siècle ait fait construire ainsi
les maisons de ses paysans pour leur éviter de payer une taxe au roi. Au faîte de chaque maison se trouvait une
grosse roche, la clef de voûte, il suffisait d'enlever cette roche et tout
s'écroulait; quand le collecteur de taxe
royal arrivait, les paysans pouvaient affirmer n'avoir pas de maison, donc pas
de taxe à payer. La coutume s'est
maintenue et on trouve encore des maisons de cette forme en Apulie...moins la
roche pour les faire s'écrouler.
Et à la découverte de lointains cousins
4 juin , Kerkyra (Corfou): Nous voici, officiellement, en Grèce. Cette nuit, j'ai mal dormi, j'ai rêvé à
Pascal Yacouvakis, notre M. Météo, et à la rencontre de lointains cousins . À l'arrivée sur Corfou je me sentais
content...et inquiet à cause de mon ignorance du grec mais je n'ai pas eu à
dire mon nom, je n'ai pu vérifier si j'aurai à expliquer, comme avec les Grecs
du Canada, mon ignorance de cette
langue. Il me reste donc une petite
inquiétude.
La visite de l'ile fut très
agréable et notre guide, qui a vécu à Montréal et parle le français, était
intéressante et très patriote, comme il se doit par les temps difficiles que
traverse la Grèce. Nous avons découvert
une île de toute beauté avec une histoire passionnante et très liée à l'Iliade
et à Ulysse. Comme lui, nous faisons un
beau voyage mais, heureusement, moins mouvementé. (Thé:les paysages époustouflants sont devenus
un peu frustrants parce qu'il nous était impossible de les photographier, aucun
belvédère où nous arrêter... et les fenêtres de l'autobus étaient embuées...)
Nous avons visité la Maison
Mavromatis où se fabriquent toutes sortes de produits à base de qumquat, un
fruit chinois cultivé sur Kerkyra depuis 1825 lors de son implantation par le
gouverneur anglais du territoire désormais sous protectorat britannique. L’île renferme aussi une autre
anomalie : un canon russe pris par l'armée de Napoléon et abandonné dans
l’île par l'armée française lors de la chutes de l'Empire.
Parlant de Mavromatis, il y a
deux semaines, à Montréal, une poétesse a publié un recueil de ses poèmes:
Maria Mavromatis; n'habitons-nous pas un pays merveilleux?
Hier soir, «formal dinner»,
nos voisines de table m'ont complimenté sur ma tenue. Le maître d’hôtel nous a photographié,
Thérèse et moi, devant le trône siamois, pièce maîtresse de la décoration de la
salle à manger «The King and I».
À demain.
5 juin, Mykonos :
8 000 ans d'histoire (et d'histoires?), un sol rocailleux et sec, sa
couleur grise, nous dit Yolanda notre guide archéologue, vient du mélange de
granit et de minerai d'argent réduits en poussière par l'érosion. Les constructions uniformément blanches et
cubiques à un ou deux étages doivent compliquer la vie des fêtards quand ils
rentrent un temps soit peu éméchés.
Ici aussi, la guide nous a parlé de la crise et nous en avons
vu les effets concrets : comme à
Kerkyra, nous avons vu de drôles de constructions ressemblant à nos
stationnements couverts mais à un seul étage avec des tiges d'acier qui en
sortaient sur le toit : des constructions
inachevées par manque d''argent, nous a expliqué Yolanda. À Corfou elles sont restées gris béton, ici
elles ont été peintes en vert pour avoir l'air moins abandonnées.
Ici aussi, le tourisme les sauve, on nous supplie de revenir
et d'envoyer d'autres voyageurs. Yolanda
suggère même de venir louer, pas chère, une maison pour une semaine ou
plus...c'est ça la Grèce de l'U. E., de l'Euro et des plans de sauvetage
allemands.
6 juin, Le
Pirée/Athènes : Grosse ville,
pas spécialement jolie, mélange d'architectures classique ou quasi soviétique
entrecoupées de magnifiques parcs ou bordées de plages à l'infini. Nombreuses églises toutes bien
entretenues ou en voie de restoration. Un peu partout, des espaces
clôturés : des fouilles
archéologiques, causes de suspension ou d'abandon de divers projets suite à
l'ìmportance des découvertes et à l'expropriation des lieux. Beaucoup de locaux commerciaux vides et
encore des constructions abandonnées. Les signes de la crise économique sont
partout et le moral semble au plus bas.
Dans les commentaires de notre
bavarde guide, on sent de l'amertume, la crainte du banditisme engendré par la
misère et l'agressivité envers les
réfugiés musulmans arrivant par la Turquie, l'ennemi de toujours, qui les
refoule vers la Grèce où ils s'ajoutent aux chômeurs; la Grèce, après
l'Espagne, a le plus haut taux de chômage de l'Europe soit 37%, 41% en
Espagne. Il reste une impression d'un
pays en dépression...et déprimant.
Déprimant, ce mot décrit bien
mon impression de ma première visite au pays de mes ancêtres paternels. Des paysages magnifiques mais gris comme
l'humeur de ses habitants, sauf à Kerkyra la verte mais, elle aussi, déprimée.
(Thé ajoute : ce qui m'a
particulièrement déçue, c'est de ne voir l'Acropole que de loin et d'en
bas! Il y a des travaux en cours. Personne ne monte. Espérons que les travaux sont vraiment en
cours pour donner du travail à quelques privilégiés.)
7 juin, en mer :
Principales occupations de la
journée :..., manger, faire la sieste, aller chez Ben&Jerry, récupérer nos passeports,
marcher dans le vent sur le pont 10 et faire du balcon.
Demain, Dubrovnik.
En ce moment,nous quittons les eaux grecques; je
ressens une certaine tristesse quand je pense à la situation de ce peuple jadis
si fier et berceau de notre civilisation.
En même temps, je me dis qu'ils ont un peu couru après; ils sont les champions de l'évasion fiscale,
aucun magasin ne nous a remis de reçu de caisse sauf un...et les prix n'y sont
pas imprimés ni la liste des marchandises achetées. Qu'est-ce qui va apparaître aux livres, si
livres il y a. Ce sont tous de petits
magasins à l'air éminemment temporaire qu'en restera-t-il une fois les
touristes partis? Dans un tel contexte,
quel plan de sauvetage peut-il réussir?
8 juin, Dubrovnik, Croatie : 8
000 habitants permanents dans la vieille ville fortifiée, 1 000 000 de
visiteurs par année; donc pas de touristes, pas de ville. Des tonnes de boutiques dont deux pharmacies,
l'ancienne, 700 ans est toujours en opération, et la nouvelle, seulement 103
ans. L'ancienne sert de musée mais j'y
ai acheté des pastilles plutôt bonnes.
Une réplique d'un navire marchand du moyen âge, la
Terina nous a amenés du Splendour au vieux port et à la vieille ville que nous
avons visitée pedibus cum jambis.
Heureusement c'était le matin et la température n'était pas trop
élevée. La ville s'étend tout en
longueur au pied d'une montagne assez haute qui forme la frontière avec la
Bosnie-Herzégovine musulmane et serbe.
La Croatie, suite à une guerre et à l'écroulement de la Yougoslavie a
retrouvé son indépendance en 1971 après 76 ans de domination Serbe, précédée de
700 ans d'indépendance sous l’œil bienveillant de Venise qui la protégea des
Ottomans.
Nous avons acheté quelques babioles et la Terina nous
a ramenés au Splendour. Et Demain, retour à Longueuil. Fini le dolce farniente et la vie de pacha.
9 juin, aéroport de Venise : Levés à 5h20, petit déjeuner à 6h10, avons dû quitter le navire à 8h00, la navette est
arrivée à 9h30 et nous étions à l'aéroport à 10h20. Marco Polo, aéroport international par où
passe des millions de voyageurs... n'est pas équipé pour les recevoir. À l'intérieur, peu d'espace et deux petits
comptoirs alimentaires dont une seul
offre quelques tables. Entre le débarcadère
des autobus et les portes d'entrée, de longs bancs en béton sous un toit de
plexiglas sont le seul confort offert aux captifs des horaires de vol; notre
avion est à 16h30. Pas le temps de
retourner dans Venise, il faut être au comptoir d'enregistrement à 13h30. Au moins après un avant-midi nuageux et quelques gouttes
d'eau, le soleil semble vouloir, timidement, se montrer. Il est 11h25, la journée sera longue.
Autre horreur :
peu de W.C. Et la file devant les portes des toilettes des femmes s'étire
sur plusieurs mètres. Nous ne sommes
quand même pas dans un aéroport du tiers monde!
Mais, mais, une fois la sécurité passée, on trouve une
vaste zone hors taxes, lumineuse et bien aérée avec des magasins que le tiers
monde doit envier ou, à tout le moins, secrètement désirer. Pas un siège pour y flâner autrement qu'en
faisant du lèche-vitrines et nous avons plus que lécher les vitrines; les colliers de céramique vénitienne étaient
irrésistibles et abordables donc un pour chacune des femmes Costopoulos. Après
tout, nous n'avons pas épuisé le
budget vacances et les vacances sont terminées.
L'avion a décollé à l'heure et même quelques minutes
avant l'heure donc nous sommes en cage, à 40 000 pieds et pour 8 heures et 5
minutes nous a dit le commandant.
Juste avant de passer la sécurité, nous avons revu
Sylvia et Barbara. Ces deux respectables
et infatigables dames vénérables, ô surprise, étaient poussées en chaise
roulante, nous n'avons rien dit...mais la veille, .a Dubrovnik, elles galopaient
sur le mur de fortification. Évidemment,
ça leur permettait de profiter du pré-embarquement. Sûrement une idée de Sylvia Alias Sophia, des
Golden Girls cette hilarante sitcom des
années 70-80.
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