mercredi 17 novembre 2010

gastronomie

Cuisine exotique


Les voyages, c’est bien connu, forment la jeunesse…et fatiguent les fesses. Au cours d’un de nos voyages à travers nos vastes espaces canadiens, nous avons dû, pour reposer nos fesses, entrer dans quelques boutiques hétéroclites où nous avons découvert un petit bijou culinaire. Nous étions probablement à Moosonee ou à Moose Factory ou en quelquepart dans l’ouest; les participants à cette publication se nomment “ Johnny Redsquirrel, Annie May Ratt, George Buffalo, Big Jim Bear, Moses K. Willowgrass, Beaver Joe Beaver, Tony Whitefish, Mary Laughingwater, Billy Joe Rain-In-The-Face, Jimmy Blizzard, Noolan Sparrow-Hawk and other unnamed Indian friends all over the North.” Le fascicule a été publié en 1972, 1976 et 1979 par Prairie Crafts à Saskatoon et s’intitule : Wilderness Kingdom New Cookbook.

Une des recettes m’a surtout frappé : la mouffette braisée. Permettez-moi de vous la traduire : « La mouffette braisée est délicieuse et ces petits animaux au dos strié servent finalement à quelque chose. Pour manger de la moufette braisée au dîner du dimanche, il faut d’abord se procurer une moufette. Pas facile. Les trappeurs du nord recommandent la bonne vieille boîte piégée. Vous pouvez confectionner une de ces trappes et l’apporter à votre maison d’été. Vous serez ainsi protégés et nourris. Une fois la mouffette capturée commence la plus délicate des opérations. Attachez une longue gaule au piège et, avec grande précaution, rendez vous au plus proche point d’eau pour y immerger la trappe et noyer la bête. Cette méthode n’est pas cruelle et permet, en même temps, de laver la moufette. Une fois l’animal mort peler la peau avec beaucoup de précautions et assurez-vous d’enlever, juste sous la queue, la vessie renfermant le liquide odorant car il pourrait affecter le goût de la viande. Une fois la moufette dépecée et coupée placée la viande dans une poêle et saupoudrez de paprika, de sauge, de sel et de poivre, ajoutez des oignons et cuisez jusqu’à ce que la viande soit tendre. Invitez votre belle-mère et vous connaissez sans doute intimement quelque politicien que vous pourriez aussi invité à dîner? BONNE CHANCE!!! » Mignon n’est-ce pas?

16 commentaires:

  1. Goodness! We must be hard up to the tenth degree to skin, cook and eat a skunk. On the other hand, there are some people who might need to savor such a dish.

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  2. We bought that book some 30 years ago. Life in the North was not easy and famine was always lurking around the corner. A too wet summer or a too dry one, a severe snow storm and food sources dried up. People may have, occasionally, resorted to strange vittels to survive.
    I remember my father telling how, at 14, already mobilized by the Greek army to fight the Turks, he had been besieged in Thessaloniki for months and they had resorted to eating rats after they had eaten everything else with meat on bones.
    So maybe our First Nations people really learned to roast skunk.

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  3. I love even skunks, from a respectful distance, and would not feed one to a politician. Let them eat oats. Or brioche.

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  4. Brioche with cinnamon and raisins are too good for most of our politicians.

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  5. Plain. With margarine. :p

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  6. Your virtually served, as Richard would have written.

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  7. Cela semble à un délicieux repas. Peut-être que je vais me renseigner au sujet de la viande de mouffettes quand je prochaine visite une épicerie fine.

    Mais, de nos jours, je doute qu'il est nécessaire de sortir et de tuer une moufette que l'on souhaite manger. Si la epicerie fine n'a pas la viande des mouffettes dans son inventaire, on pourrait passer une commande spéciale. Nous sommes citadins, après tout.

    Si on cuisine la moufette, je suggère d'ajouter le curry aux autres ingrédients. Yum yum.

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  8. Du cari et deux ou trois gousses d'ail ajouteraient du goût à l'ensemble.
    Les épiceries ne pourraient vendre que de la mouffette d'élevage probablement moins authentique.

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  9. Nos souvenirs nous jouent parfois des tours. Mon épouse m'a fait la remarque que j'avais rapporté ce livret de recettes de Thunderbay, en 1981, quand j'ai participé, à la Lakehead University, à un congrès d'intervenants sociaux en milieu rural et semi-rural. J'aurais dû m'en souvenir car j'y ai vécu une expérience des plus agréable et enrichissante.

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  10. Oui, du curry très fort pour couvrir tout à fait le goût de skunk ou mouffette. I remember my mother saying that they used to eat rats too during WW2 and that they were not bad. When one is very hungry .... I wonder which is better (or worse) of les deux, rat et moufette. I am happy not to have any idea.

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  11. Neither do I, thank God. But I guess when you have to choose between that and dying of hunger, you go for it.

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  12. After all it is maybe psychological. Why should a rat (or a snake) taste badly? A skunk is maybe different, a cause du liquide odorant ... is it possible to get rid of it totally?

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  13. If you carefully remove the bladder containig it, yes. In a boys' camp we had a monitor, a veterinary student, who had killed a skunk and removed the bladder without a whiff of odors. Of course the carcass still smelled some but thouroughly washed it was acceptable...but we did not cook it.

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  14. Not very inviting, I'll admit.

    PS
    I wonder if you'll tell me your birthday date :-)

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  15. March 15, Giovanni, at the Ides but I'm not Ceasar forunately and the Greeks did not have Ides anyway so I'm doubly safe.

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  16. Ah ah ah, man, you are precious as I said over at my blog. I’ll sculpt it on my mind. Better, on my cellular’s memory.

    Vale Paulus.

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